Alors qu’il était l’invité de l’émission matinale d’Apolline de Malherbe sur RMC le 3 septembre, le président de la chaîne de grandes et moyennes surfaces (GMS) E.Leclerc est revenu sur l’évolution des prix des masques depuis le début de la crise sanitaire. Selon lui, « le prix des masques va encore beaucoup baisser parce qu’on les achète moins cher. […] On les achète à 12 ou 14 centimes, peut-être que ça va descendre à 10. Et on les amène par bateau, donc le coût de transport est très faible ». Pressé par la journaliste d’indiquer quelles conséquences cela allait avoir sur les prix affichés en magasin, il a indiqué que ses supermarchés allaient « les vendre à prix coûtant », confirmant en cela le positionnement qui est le sien depuis le début de la crise sanitaire. Toujours selon Michel-Édouard Leclerc, ses principaux concurrents Intermarché, Carrefour ou Auchan devraient tenir la même ligne.
Un peu plus de 10 centimes d'euros
Concernant le tarif final, le président d'E.Leclerc note cependant la persistance d’une TVA sur ce type d’articles, qui pourrait maintenir leur prix légèrement au-dessus du seuil symbolique des 10 centimes d'euros. Celui qui se fait par ailleurs le chantre de la production locale (notamment pour les denrées alimentaires) assume ici son choix d'avoir recours à des dispositifs fabriqués à l’étranger pour cette grande opération à prix coûtant : « Je ne parle pas des masques produits en France qui sont plus chers parce que ce sont souvent des masques textiles. Mais le prix du masque chirurgical va baisser et nous le vendrons à prix coûtant », a-t-il martelé.
Cette baisse du prix d’achat des masques chirurgicaux devrait également bénéficier à la filière officinale… sans qu’il ne soit actuellement possible de savoir dans quel délai.