Il fait certainement suite au rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) rendu fin 2013. Un projet de décret a été soumis aux caisses de retraites des libéraux, dont la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) et la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), qui révise leurs règles d’investissements. Il impose un représentant de l’État aux commissions de placements et contraint les possibilités de placement, en termes de produits comme en termes géographiques. La CARMF « rejette fermement » ce texte et la CAVP estime qu’il n’est « pas en adéquation avec [sa] capacité de placement ». Cette dernière « a fait remonter son avis à la tutelle » et indique que le décret « pourrait, a priori, être en réécriture mais nous n’avons pas de réponse officielle ». Les pharmaciens doivent-ils s’inquiéter ?