Dans deux mois, il ne sera plus possible de « faire dentaire » à Toulon ou Béziers. L’ex-université Fernando-Pessoa (UFP), rebaptisée Centre libre d’enseignement supérieur international (Clesi), qui proposait de diplômer des étudiants sans passer les concours a en effet été sommée par un arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence de « cesser de dispenser [...] dans tout [...] établissement ouvert en France des cours s'inscrivant dans le cadre d'une formation en odontologie », dans un délai de deux mois suivant sa notification. La filière pharmacie proposée par le Clesi avait déjà été fermée en 2015, faute de rentabilité.
La cour a notamment estimé que l'objet social de l'association UFP France, qui gère le centre, était « trompeur pour l'étudiant » puisqu'il « laissait accroire aux étudiants que l'UFP France dispensait en France des formations d'enseignement supérieur privé permettant la délivrance de diplômes universitaires habilités par le gouvernement portugais » alors qu'en réalité « la formation dispensée en France ne permettait pas effectivement d'aboutir à un diplôme ». Par ailleurs, la cour reproche au Clesi de n'avoir pas « présenté la demande d'agrément ». Cette décision vient clôre la bataille judiciaire engagée par l'Union dentaire et la Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL).
C'en est fini du Clesi en dentaire
La cour d'appel d'Aix-en-Provence estime que le Centre libre d’enseignement supérieur international (Clesi) ne respecte pas la réglementation.
29 Septembre 2016
Pour aller plus loin
- 26/02/2016