C'est le second programme de suivi du rapport bénéfices/risques qu'engage l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) après celui mené entre 2011 et 2015, qui portait alors sur 31 produits. Ce dernier avait mené, par exemple, à l'interdiction de la trimébutine chez l'enfant de moins de 2 ans ou à la restriction de la prescription initiale d'alitrétinoïne aux dermatologues. Selon le dernier rapport d'activité de l'Agence, publié le 8 septembre dernier, le nouveau programme, débuté en 2016, porte sur les spécialités suivantes :
- Lamaline (paracétamol + poudre d'opium + caféine, Mylan) ;
- Percutalgine (dexaméthasone + salicylamide + salicylate d'hydroxyéthyle, Besins) ;
- Apaisylgel (chlorhydrate d’isothipendyl, Merck Médication familiale) ;
- Vectarion (almitrine, Servier) ;
- Phénergan (prométhazine, DB Pharma) ;
- Theralène (alimémazine, Erempharma) ;
- Photofrin (porfimère, Pinnacle Biologics) ;
- Décontractyl (méphénésine, Sanofi) ;
- Ysomega (triglycérides d'acides oméga-3, Pierre Fabre) ;
- Ginkor (troxérutine + heptaminol + ginkgo, Tonipharm) ;
- Tenstaten (ciclétanine, Ipsen Pharma) ;
- Tilcotil (ténoxicam, Meda Pharma) ;
- Chloraminophene (chlorambucil, Techni-Pharma) ;
- les produits à base de niaouli.