« Ces dernières semaines, le dialogue social a avancé de manière exemplaire en dépit des difficultés à se réunir. Un lien vivant et particulièrement constructif a été maintenu afin de mettre en place un dispositif exceptionnel de prise en charge et de protection de nos collaborateurs dans le contexte du Covid-19 », a annoncé Philippe Besset, président de la FSPF, lors d’un point presse le 21 avril. Deux accords sont ainsi actuellement ouverts à la signature. Leur finalisation a été accélérée afin de minimiser l’impact social de la crise sanitaire.
Maintien des prestations
Le premier accord garantit aux salariés un maintien des prestations conventionnelles de prévoyance et de frais de soins de santé lorsque l’entreprise a recours au dispositif d’activité partielle. « Dans une telle situation, les contrats de travail sont suspendus, mais les salariés ne subiront aucune diminution de leur couverture », indique Philippe Denry, vice-président de la FSPF. Autre nouveauté, les trois jours de carence sont supprimés en cas d’arrêt de travail pour garde d’enfant, ou si le salarié ou l'un de ses proches présente un risque face au Covid-19. « Dès le premier jour d’arrêt, le salarié bénéficiera d’indemnités complémentaires prises en charge par le régime de prévoyance, en plus des indemnités journalières de la Sécurité sociale », précise Philippe Denry.
Pas de hausse des cotisations
Ce mécanisme exceptionnel de solidarité ne pèsera pas sur les officines puisqu’il sera supporté par les assureurs de la branche, principalement l’Apgis et Klesia et ce, sans répercussion sur le niveau des cotisations. L’ensemble de ces mesures conventionnelles sera financé grâce aux réserves. Le second accord de branche organise cette opération et instaure une commission de suivi technique paritaire. « Le pilotage des réserves par l’ensemble des partenaires constituera un gage de transparence et de stabilité. C’est une avancée positive », estime Philippe Denry.