Aïe ! Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) daté d’avril 2015 mais publié le 16 décembre dernier montre l’échec de l’accès gratuit et confidentiel à la contraception pour les mineures. « Les pharmaciens ignorent cette mesure ou ne la comprennent pas », l’utilisation d’un numéro d’inscription au répertoire anonyme les « rebute », « la confusion avec une procédure de facturation très proche […] utilisée dans la délivrance de la pilule du lendemain a pu [les] induire en erreur » et, « dans la pratique, le pharmacien met en œuvre la facturation habituelle », levant de facto le secret… L’Igas propose donc d’automatiser la procédure dans les logiciels de facturation. Pour autant, elle suggère d’expérimenter la primo-prescription de pilules microprogestatives microdosées par les pharmaciens, en vue de « faciliter l’accès à cette contraception ».
Difficile anonymat à l’officine
Les mesures de gratuité et de secret pour la délivrance de contraceptifs aux mineures s’avèrent trop complexes.
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18 Décembre 2015