À la veille du « French Green Day », la profession finit de fourbir ses armes. Les vitrines s'animent, les stocks de fluorescéine se complètent, les affiches s'impriment et les mots d'ordre locaux se succèdent. Un seul objectif : marquer à nouveau le 30 septembre au fer vert, tandis qu'un saignant projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) se profile à nouveau. La FSPF s'associe à cette grande journée de mobilisation et entend elle aussi « maintenir la pression sur les pouvoirs publics ». Elle a d'abord décidé d'alerter le président de la République dans une lettre ouverte publiée dans Le Monde du 30 septembre, sur les difficultés rencontrées par le réseau officinal. Elle a par ailleurs sollicité un entretien, en vue de lui présenter son plan d'urgence. Les présidents des commissions des Affaires sociales du Sénat et de l'Assemblée nationale ainsi que les rapporteurs du PLFSS et du projet de loi de modernisation du système de santé recevront également un courriel. Un fax a enfin été envoyé à tous les pharmaciens d'officine, les enjoignant notamment à écrire eux aussi au président de la République.
Car « le temps presse, rappelle la FSPF. Une pharmacie disparaît tous les deux jours, soit une perte de 1 000 emplois par an. » Alors, êtes-vous prêts pour demain ?