C'est mardi 24 janvier qu'aura lieu la première réunion de préparation des négociations de la convention pharmaceutique, qui s'ouvriront officiellement le 22 février prochain, au siège de l'Assurance maladie. L'appel à la grève des gardes lancé début janvier par l'Uspo, l'Union des groupements des pharmaciens d'officine (UDGPO) et Federgy – même si les deux dernières structures se contentent aujourd’hui d’appeler à l’unité – commençant le 23 janvier et devant culminer le 26 avec des manifestations à Paris et en régions, la semaine prochaine sera cruciale à plus d'un titre. Dans un message à la profession diffusé le 18 janvier sur son site, la FSPF, qui n'a pas appelé à la grève, tout comme les étudiants ou l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF) – laquelle ne participera pas aux négociations – appelle néanmoins à l'unité de la profession : « Il est essentiel pour la FSPF que la profession se présente unie à la table des négociations autour d’un projet commun et ambitieux pour l’avenir de l’officine. » Rappelons que le syndicat a jugé suffisantes pour entamer les négociations les assurances données par la lettre de cadrage émise le 11 janvier dernier par le ministère de la Santé, d'autant que « de nombreuses positions sont partagées entre les deux syndicats [FSPF et Uspo, NDLR] et, de manière plus large, avec l’ensemble des acteurs de la profession, sur les revendications économiques, professionnelles et sur l’évolution du réseau officinal ». Les pharmaciens attendent maintenant avec impatience que les partenaires sociaux se mettent autour de la table.
La FSPF appelle à l'unité
J-30 avant les débuts de la négociation sur la nouvelle convention pharmaceutique ! Pour la FSPF, « de nombreuses positions sont partagées ».
20 Janvier 2017
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