Ce chiffre est issu d'un rapport réalisé par le cabinet Iqvia pour le laboratoire Sandoz qui indique que les économies générées par les biosimilaires, grâce à un prix plus faible et un effet de concurrence entre les laboratoires, se montent à 2,4 milliards d'euros entre janvier 2012 et janvier 2022. Les 1,4 milliard d'euros supplémentaires ont quant à eux été réalisés depuis le premier trimestre 2022 et témoignent d'une hausse exponentielle de ces économies grâce à l'arrivée constante de nouveaux produits biosimilaires sur le marché. Malgré ces données positives, il apparaît que la situation entre l'hôpital et la ville demeure marquée par une hétérogénéité notamment liée aux dispositifs d'incitation mis en place pour les établissements de santé. Le taux de pénétration des biosimilaires est ainsi d'environ 78 % à l'hôpital, mais n'est plus que de 67 % chez les spécialistes en ville et chute à 18 % chez les médecins généralistes. Rappelons que l'ouverture de la substitution aux officinaux pour le pegfilgrastim et le filgrastim n'a pas eu d'effet majeur eu égard à un taux de pénétration déjà très élevé pour ces deux spécialités. Sandoz souhaite enfin que l'ANSM examine, en concertation avec tous les acteurs concernés, la possibilité de substitution de l'insuline et de l'enoxaparine.
Gisement de valeur
3,8 milliards d'euros
Ce sont les économies réalisées depuis 2012 grâce aux biosimilaires.
30 Juin 2023