Le Gemme (Générique, même médicament) vient de présenter dix propositions pour soutenir le développement des génériques et biosimilaires en amont du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, qui sera débattu à l'Assemblée nationale à partir d'octobre. Parmi ces mesures, l'association des génériqueurs propose que les baisses de prix reportées au cours de l'année 2020, qui devraient intervenir en novembre prochain, soient considérées comme « un solde de tout compte pour 2021 ». Elle demande même de permettre au Comité économique des produits de santé (CEPS) d'augmenter les prix des génériques « dans des conditions précises, qui prennent en compte la rareté par exemple », comme l’a expliqué Pascal Brière, vice-président des affaires économique du Gemme, précisant que ce processus n'est aujourd'hui « pas encadré législativement et donc prend du temps ».
Substitution des biosimilaires, le retour ?
Dans l’objectif de mieux diffuser les biosimilaires sur le marché de ville, le Gemme préconise que le droit de substitution des médicaments biologiques par le pharmacien soit rétabli, soit en initiation de traitement, soit dans le but d’assurer la continuité d’un traitement initié avec le même biosimilaire. Il espère ainsi « construire l'adhésion aux médicaments biosimilaires en renforçant l'information du patient et en impliquant à la fois le prescripteur et le pharmacien ».