L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié le 5 février dernier ses nouvelles « bonnes pratiques de pharmacovigilance », un document dont la dernière mise à jour remontait à 2011. Comme leur précédente version, celles-ci précisent le rôle de l'ANSM comme des professionnels de santé ou des industriels en la matière et indiquent les modalités de déclaration des effets indésirables des médicaments. Il y est d'ailleurs rappelé que cette notification est obligatoire pour les médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et pharmaciens.
Seul changement notable dans ce cru 2018 : un nouveau chapitre apparaît, intitulé « Bonnes pratiques de communication sur la sécurité d'emploi des médicaments ». On pense immédiatement aux lacunes passées, comme lors du listage des opiacés jusqu'alors disponibles en OTC : des leçons en ont-elles été tirées ? En réalité, le texte se contente d'égréner les grands principes habituels, toutefois amendés d'un « Les professionnels de santé sont informés si possible avant les patients et le public pour leur permettre d’anticiper et de répondre au mieux aux interrogations de ces derniers. » « Si possible avant »... Pas de quoi être rassuré.
Informés « si possible » avant vos patients !
L'Agence du médicament vient de réactualiser les « bonnes pratiques de pharmacovigilance » : rien ne change sauf…
9 Février 2018