Durant la crise sanitaire, l’union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens Pays de la Loire a régulièrement été sollicitée pour aider à l’approvisionnement des autres professionnels de santé en équipements de protection individuelle (EPI). « Cela a commencé par le conseil régional des Pays de la Loire, qui disposait de stocks de charlottes et de blouses et qui nous a demandé de les distribuer dans tous les départements, à destination des infirmières essentiellement », explique Alain Guilleminot, président de l'URPS pharmaciens Pays de la Loire. « Nous nous sommes arrangés avec des infirmières référentes dans chaque département. Elles nous ont désigné des pharmacies proches de leurs lieux d’exercice et les pharmaciens concernés ont accepté de recevoir le stock de la région et de le répartir. » Puis, c’est l’agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire qui a commandé des tabliers. « Nous nous sommes mis à la disposition de toutes les professions qui en avaient besoin et nous les leur avons distribués : médecins généralistes, biologistes, orthoptistes, orthophonistes, masseurs-kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes, infirmiers libéraux et sages-femmes ou encore podologues », énumère Alain Guilleminot. Une trentaine de pharmacies a été mobilisée pour mener à bien cette mission.
Coller à la demande de terrain
Pendant la crise, l’URPS a également diffusé une newsletter spéciale Covid-19, reprenant une synthèse des informations officielles, qu'il s'agisse des directives sur les masques ou encore des dispositions économiques adoptées pour les officines. « Nous avons aussi mis en place une ligne d’appel sur laquelle les pharmaciens pouvaient nous contacter si nécessaire », indique Alain Guilleminot, qui estime avoir « essayé de coller aux besoins de notre région, à la demande du terrain ». Dans les faits, « cela a été très apprécié par les autres professionnels de santé », remarque-t-il, avant de conclure sur une note très positive pour l'interprofessionnalité : « Je pense que cette période de crise a renforcé nos liens avec eux, mais aussi avec les structures comme l’ARS. »