C'est une histoire qui dure depuis au moins une dizaine d'années. L'utilisation hors autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cytotec (misoprostol), indiqué notamment comme anti-ulcéreux, s'est développée pour accélérer les contractions en cas d'accouchement ou d'interruption volontaire de grossesse (IVG), en lieu et place des spécialités indiquées en obstétrique. Une pratique qu'avait validée le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) en 2013.
Ménager la sortie
Mais l'épilogue est proche pour ce produit sorti en 1986, puisque le laboratoire Pfizer, exploitant du Cytotec, a décidé, après en avoir informé l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), de le retirer le 1er mars 2018. Les autorités sanitaires préparent les alternatives. Deux spécialités existent d'ores et déjà sur le marché : Gymiso (Pharma Services), non remboursée, MisoOne (Nordic Pharma), uniquement hospitalière.