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Le « gaspillage » des médicaments s'invite dans la négociation

Une discussion sur « l'adaptation des quantités de médicaments délivrés aux besoins des patients » est ouverte avec l'Assurance maladie, la dispensation à l'unité en filigrane.

Acte II, scène 2 : après une première série de rencontres suspendue fin avril, les pharmaciens et l'Assurance maladie se sont réunis le 13 juin dernier pour la deuxième des quatre rencontres prévues ce mois-ci. Au menu :  la « modernisation des échanges » – un item regroupant notamment les sujets des messageries sécurisées de santé, de la télétransmission des pièces justificatives... – mais aussi les bilans de médication, dont le guide d'accompagnement a été peaufiné. Parmi ces sujets typiquement « nouvelles missions », trois autres ont été évoqués : le sevrage tabagique, la chimiothérapie orale ainsi que – c'est une nouveauté – l'« adaptation des quantités de médicaments délivrés aux besoins des patients », sans plus de précisions pour le moment. Ce point a été introduit suite au rendez-vous des syndicats avec la ministre des Solidarités et de la Santé le 6 juin dernier, indique Philippe Gaertner, président de la FSPF. Agnès Buzyn, sans remettre sur le tapis la proposition d'Emmanuel Macron de dispenser les médicaments à l'unité, avait alors incité les pharmaciens à réfléchir pour « éviter le gaspillage et préserver l'environnement ». Rappelons que pour le volet financier de cette discussion, les arbitrages ministériels sont attendus pour début juillet dernier carat : l'avant-dernière réunion entre syndicats et Assurance maladie le 5 juillet prochain – qui sera sans limite horaire – s'annonce donc cruciale à plus d'un titre.

Par Laurent Simon

15 Juin 2017

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