La première mouture du texte conventionnel présentée par l’Assurance maladie ne convient pas à la FSPF. En particulier, la baisse de la rémunération envisagée pour la dispensation des produits chers qui passerait de 98 euros maximum à 44 euros. « Le conseil d’administration de la FSPF est opposé à ce principe », rappelle le président du syndicat, Philippe Besset, lors de son live hebdomadaire du 11 février. Aussi, a-t-il mis sur la table plusieurs contre-propositions pour amender le texte.
Faire front
La FSPF plaide notamment pour une modification du cycle conventionnel afin que les négociations ne tombent plus pendant les campagnes pour l’élection présidentielle, périodes par définition moins propices aux discussions. Philippe Besset demande ainsi que le volet économique puisse être abordé d’ici à 2024, à un moment où il sera possible de dresser le bilan des années Covid tout en appréciant le fonctionnement de l’officine dans une période redevenue normale. Le président de la FSPF souhaite également que l’ensemble des conditionnements trimestriels soient éligibles à l’honoraire spécifique et préconise la remise en place d’une Rosp générique incluant les médicaments biosimilaires et hybrides. Au chapitre de la prévention, il veut l’inscription de la vaccination dans le champ conventionnel avec une rémunération à hauteur de 15 euros, contre 6,30 euros actuellement.
La prochaine séance de négociations aura lieu mardi prochain. « D’ici là, nous allons nous réunir avec nos confrères de l’Uspo pour bâtir une proposition commune et former un front solide des pharmaciens face à l’Assurance maladie », affirme Philippe Besset.