Vermifugation
La vermifugation évite à la fois la contamination de l’animal, dont les symptômes peuvent être pour le moins gênants, voire parfois mortels, et la transmission aux humains. Le calendrier de vermifugation des chats et des chiens doit être rappelé à leurs propriétaires, tout en l’adaptant aux habitudes de vie.
Chez les jeunes animaux, une vermifugation est nécessaire toutes les deux semaines entre l’âge de 15 jours et 2 à 3 mois puis tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois.
Chez le chat adulte ayant un accès à l’extérieur et chez le chien adulte, elle est nécessaire a minima tous les 3 mois, et même plus fréquemment (toutes les 4 à 6 semaines) pour les chiens de chasse, les chiens de berger ou en cas de contact avec des animaux en bas âge ou des animaux de ferme. Des vermifugations supplémentaires sont aussi à prévoir ponctuellement avant une vaccination (car une infestation par des vers peut diminuer la réponse vaccinale), après un retour de séjour à l’étranger ainsi qu’avant et/ou après un séjour en collectivité.
Concernant les femelles gestantes, une vermifugation doit être prévue deux semaines avant la mise bas puis en même temps que les chatons et les chiots.
Antiparasitaires externes
Chats et chiens doivent recevoir un traitement préventif contre les puces toute l’année, et ce, dès leur plus jeune âge. Le choix du traitement dépend du spectre attendu (puces, tiques et/ou insectes volants…), de l’âge de l’animal, de son état physiologique ainsi que de la forme galénique.
La fréquence d’administration résulte notamment de la molécule et de la forme galénique. En cas d’infestation, l’environnement doit être systématiquement traité en même temps que l’animal parasité.
Anxiété chez le chat et le chien
Chats et chiens peuvent être de tempérament anxieux ou vivre ponctuellement un événement source de stress (déménagement, départ en vacances, naissance, adoption d’un nouvel animal…).
Des solutions peuvent alors leur être proposées telles que la phéromonothérapie, les compléments alimentaires à base d’acides aminés (sérotonine, L-théanine…), d’alpha-casozépine, de plantes (valériane, passiflore, mélisse…) ou encore d’huiles essentielles (petit grain bigaradier, camomille noble, sauge sclarée…).
En l’absence de résultat, les propriétaires peuvent amener leur animal chez un vétérinaire comportementaliste. On rappellera que le chat est généralement de nature indépendante, mais que c’est un animal qui aime la routine.
Conseils pratiques généraux
Éviter de donner comme alimentation aux animaux de la viande crue.
Se laver les mains à l’eau et au savon après avoir caressé l’animal et après avoir manipulé la litière ou les excréments.
Traiter tous les animaux du foyer et l’environnement contre les parasites.
Pour les chats, changer régulièrement la litière et a fortiori après une vermifugation. Retirer les selles de la litière le plus vite possible.
Les formes orales (comprimés, sirops, pâtes orales, chewys…) sont généralement appétentes et facilement prises par les animaux, soit administrés directement dans la gueule, soit mélangés à la nourriture, soit encore déposés sur la patte pour léchage. Quand la voie orale n’est pas bien acceptée ou qu’une autre présentation est plus appropriée, il est possible de proposer un spot-on : facile à administrer, le contenu de la pipette est alors déposé entre les omoplates de l’animal après avoir écarté ses poils.
Sources : Conseil de l’Ordre des pharmaciens, portail « Médicaments vétérinaires » de l’Anses et laboratoires.