- Le projet de réforme du système de santé made by Agnès Buzyn sera présenté « fin septembre », comme l'a annoncé la ministre de la Santé sur France info le 21 août dernier. C'est la seconde fois que la date de l'annonce des mesures de ce plan, qui sera a priori essentiellement axé sur la médecine de proximité, qu'elle soit hospitalière ou libérale, est reportée.
- Jocelyne Wittevrongel, actuelle vice-présidente de la FSPF, a été élue présidente de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS), pour un mandat de deux ans. Au sein de cette organisation qui regroupe les syndicats représentatifs de tous les professionnels de santé libéraux (médecins, infirmiers…), elle sera notamment chargée de la négociation de l’accord-cadre interprofessionnel (Acip).
- Histoire de dynamiser les prescriptions hospitalières de biosimilaires, une expérimentation sera mise en place à compter du 1er octobre pour une durée maximale de trois ans, sur deux types de médicaments : les biosimilaires de l’étanercept (Enbrel) et ceux de l’insuline glargine (Lantus). Les hôpitaux qui participeront seront intéressés, à raison de 45 euros par boîte d'étanercept et 2,63 euros pour l'insuline, soit 30 % de l'économie générée.
- Suite au décès de Naomi Musenga par overdose, le procès du paracétamol approche-t-il à grands pas ? L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé le 20 août dernier le lancement d'une consultation publique pour apposer un message d'alerte sur les boîtes en contenant. Clôture des questionnaires le 30 septembre prochain.
- Sérialisation, acte II, scène 1. France MVO, l'opérateur hexagonal de cette initiative européenne, pour laquelle les pharmaciens sont en première ligne, a annoncé que la connexion de la base française au « hub européen » se ferait le 5 septembre. Les laboratoires vont donc devoir se mettre en ordre de marche : le système doit être totalement opérationnel d'ici à février 2019. Mission possible ?
- Quelques baisses de tarifs et de prix limites de vente cet été, malheureusement ! C'est l'oxygénothérapie qui est concernée depuis le 1er août dernier, avec des baisses allant de 2,7 % (ventilation assistée pour les trachéotomisés), à 7,1 % (oxygénothérapie à long terme en déambulation, par exemple).
- Toujours au Journal officiel mais cette fois le 24 juillet dernier, les modalités de prise en charge des tire-lait sont modifiées et le rôle du pharmacien précisé au moment de la délivrance. La durée de prise en charge des tire-lait est par ailleurs limitée à 10 semaines.
- Une brioche, c'est bien, une brioche remboursée par la Sécurité sociale, c'est mieux ! À condition d'être prescrit, le pain G-Nutrition peut être pris en charge à raison de 12,48 euros par boîte de 12 (nature ou pépites de chocolat). Présentée comme le « premier complément nutritionnel oral sous forme de pain brioché » par son fabricant, G-Nutrition est riche en protéine et en vitamine (B et D), entre autres.
- Le déremboursement des quatre molécules anti-Alzheimer sera-t-il remis en cause ? Effective depuis le 1er août dernier, cette décision de la ministre de la Santé Agnès Buzyn est toujours contestée. France Alzheimer et sept autres associations ont en effet saisi le Conseil d'État le 27 juillet dernier ; il ne s'est pas encore prononcé. Une autre demande d'annulation du déremboursement, portée par un interne en pharmacie de Valenciennes, a, elle, été rejetée sans autre forme de procès le 7 août dernier.
- Enterrement de seconde classe pour l'Artotec (diclofénac/misoprostol) du laboratoire Pfizer ! La spécialité sera en effet retirée du marché à compter du 1er octobre prochain, a annoncé l'ANSM le 27 août dernier. En cause, des risques de détournement et d'utilisation hors autorisation de mise sur le marché (AMM) proches de ceux du Cytotec, encore plus élevés depuis le retrait du marché de ce dernier.
- L'homéopathie doit-elle être remboursée comme tous les autres médicaments ? Le ministère de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) pour analyser le sujet. Agnès Buzyn, qui s'était d'abord prononcée pour un maintien du remboursement avant de nettement durcir le ton en mai dernier, attend des réponses d'ici à février 2019 d'après la lettre de saisine qu'a pu consulter le magazine Le Généraliste.