Considérant que les missives envoyées cet été par les ARS à toutes les pharmacies n'ayant pas encore mis en service la sérialisation « n'étaient pas du meilleur effet au moment où les officinaux croulaient sous la tâche », Philippe Besset, le président de la FSPF, a tenu à rassurer ses confrères lors de son point vidéo hebdomadaire. Si, certes l'obligation de se mettre en conformité avec le règlement européen n'est pas contestable et que la fourniture du matériel (douchette de scannage) est bien à la charge de l'officine, il rappelle cependant que « le logiciel spécifique doit être mis à disposition par France MVO et que les confrères n'ont pas à le payer ». En clair, « il est normal que les éditeurs de logiciels soient rémunérés pour ce développement, mais ils doivent l'être par France MVO et pas par les pharmaciens ». Après avoir consulté des avocats, le président de la FSPF a par ailleurs expliqué que le syndicat s'était assuré de cette obligation pour l'organisme chargé de la gestion de la sérialisation dans notre pays.
Pour l'heure, Philippe Besset enjoint donc les officinaux à s'enregistrer réglementairement sur la base de France MVO et d'attendre que ce dernier leur fournisse une solution pour se doter sans frais du logiciel adéquat.
Les pharmaciens n'ont pas à régler l'intégralité de la note !
Alors que les agences régionales de santé (ARS) pressent les officines de démarrer la sérialisation, la FSPF rappelle que les obligations et les frais doivent être partagés.
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10 Septembre 2021