Le 1er janvier 2018 sont devenus effectifs les changements de rémunération entérinés par l'avenant n° 11 que l'Uspo et l'Assurance maladie ont signé le 17 juillet dernier, sans la FSPF. Or cette dernière a signalé, le 9 janvier, des rejets de paiement qui sont « la conséquence de l'absence de mise à jour, dans les temps, de la base officielle de prix des médicaments ». Résultat : des factures rejetées par les caisses primaires d'assurance maladie, en particulier pour des dossiers présentés entre le 1er et le 4 janvier derniers. L'Assurance maladie assure quant à elle que les « anomalies constatées » l'ont été sur un « nombre très limité de produits ».
Pénalités à J+7
Pour autant, le syndicat dénonce l'attitude de cette dernière qui « n'a pas pris la peine de prévenir la profession de ces rejets », signalés « traitement caisse » ou « dépassement prix maximum médicaments » et dûs au fait que les pharmaciens avaient bien mis à jour dans leur logiciel les nouveaux prix, alors que ce n'était pas encore le cas du côté de la Sécurité sociale. Sécu qui rassure néanmoins : « les opérations de re-traitement suite aux rejets qui sont survenus depuis le 2 janvier sont en passe de se terminer », avec un retour à la normale et une régularisation des factures qui, « s’il[s] n’[ont] pas déjà eu lieu [nous avons sollicité l'Assurance maladie le 12 janvier, NDLR], interviendr[ont] en début de semaine prochaine ». Il faut dire que, faute de correction rapide, l'Assurance maladie s'expose à des pénalités de retard : 1 euro au-delà de sept jours de délai de paiement, 10 % de la somme due au-delà de dix jours. Ce sera toujours ça de pris !