Ce sont les résultats d'une étude française (Université de Lyon, CNRS 5558) présentée par Alexiane Pradelle et ses collègues lors du Congrès de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT), le 16 juin 2022 à Lille. Pour parvenir à ce chiffre, portant sur huit pays dans lesquels cette mortalité était estimable (France, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Turquie, États-Unis et Brésil), les auteurs ont limité leur analyse à la première vague jusqu'à mi-juillet 2022 (période où l'hydroxychloroquine a été largement prescrite hors AMM) et ont notamment appliqué le surrisque de mortalité de 11 % établi par la méta-analyse de Stanford, publiée en avril 2021 dans Nature Communications.