Et de cinq ! La séance de négociation du 22 mars dernier close, c'est la dernière ligne droite pour la FSPF, l'Uspo et les services de la Caisse nationale d'assurance maladie, qui se retrouvent toutes les semaines depuis le 22 février porte de Montreuil. Après une réunion le 16 mars consacrée à des simulations économiques, l'ordre du jour du 22 mars portait exclusivement sur la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp), à la fois sur le thème – qui n'a finalement été qu'effleuré – de la « modernisation des échanges » (scannérisation des ordonnances...) mais aussi sur les bilans de médication.
Questions de rému
Un accompagnement des patients polymédiqués de plus de 65 ans que les partenaires sociaux souhaitent voir aboutir mais pas à n'importe quel prix (les détails à paraître dans Le Pharmacien de France, n° 1289). C'est en effet sur la rémunération – et sur les délais de paiement – que les premiers désaccords se font jour avec l'Assurance maladie. A aussi été abordée l'implication des pharmaciens dans le dépistage du cancer colorectal, là encore sans qu'un accord ait été trouvé sur la rémunération de ce suivi, le barème proposé par l'Assurance maladie (175 euros entre 15 et 200 tests envoyés, 350 euros entre 200 et 400 et 420 euros au-delà de 400) étant considéré comme insuffisant. Ne reste que deux séances, le 28 mars et le 5 avril prochains, pour aborder le nerf de la guerre : le financement de cette nouvelle convention ! C'est dans ces derniers instants que tout se jouera.