Le site normand de GSK produit annuellement 143 millions d’unités de produits indiqués dans l’asthme et la BPCO, dont 120 sont produites sous la forme d’aérosols, la célèbre Ventoline en tête. Il est en compétition avec trois autres installations du groupe dans le monde pour développer le projet du géant pharmaceutique : remplacer le gaz propulseur utilisé dans ses aérosols, déjà menacé d’interdiction dans plusieurs pays, par un autre émettant dix fois moins de carbone. L’opération permettrait ainsi au laboratoire d’atteindre la neutralité carbone en 2030.
Soutien gouvernemental
Des lots cliniques de produits intégrant ce nouveau gaz sont déjà fabriqués, notamment dans les installations normandes. En vue : une commercialisation à grande échelle au deuxième semestre 2025. « Nous nous mobiliserons pour que ce soit le site français qui soit retenu », a déclaré Bruno Le Maire, en visite à Évreux le 21 février dernier. Concernant les moyens pour y parvenir, le ministre de l’Économie a évoqué « la politique globale du gouvernement », via notamment les baisses d’impôts sur la production et les sociétés, ainsi que le projet de loi sur l’industrie verte qui sera présenté prochainement.