Une très grande majorité d’entre vous considère comme fondamentaux la revalorisation des honoraires de dispensation ainsi que l’allègement des contraintes administratives. Inversement, la quasi-totalité des répondants relèguent la dispensation à l’unité au rang des mesures qui n’ont, pour eux, fondamentalement pas d’importance. Revaloriser donc, avant tout pour pouvoir « assurer les nouvelles missions de prévention, de vaccination, d’entretiens » et ainsi « augmenter le nombre de collaborateurs » dont il est impératif de « revaloriser les salaires afin que l’officine redevienne attractive ». Cette nécessité de recrutement dans l’objectif de faire face aux évolutions de la profession revient à de très nombreuses reprises dans l’énumération de vos préoccupations et semble donc constituer l’axe majeur de vos revendications.
On vous « doit bien ça »
Conscients du rôle fondamental que vous jouez dans la gestion de la crise sanitaire et de l’image positive de la profession que votre engagement quotidien a suscité auprès des patients, vous estimez qu’il est désormais temps que les pouvoirs publics aient, de leur côté, « plus de considération » à votre égard. On vous « doit bien ça ».