Satisfaction sur fond d’inquiétude

Lors de son Live heb­do­ma­daire, Philippe Besset a rappelé que « pour les phar­ma­ciens ti­tu­laires, cette ré­forme ap­porte des amé­lio­ra­tions, no­tam­ment en termes de mon­tant de la re­traite ». Le re­pré­sen­tant syn­di­cal se ré­jouit no­tam­ment qu'« une meilleure as­siette de la base qui sert à cal­cu­ler les re­traites ait été né­go­ciée ». Il évoque même « une in­jus­tice de longue date qui se trouve cor­ri­gée par cette ré­forme » puisque l’augmentation des cotisations des ti­tu­laires, et donc de leurs droits, sera com­pen­sée par la baisse de l'as­siette de la CSG.

Les trimestres supplémentaires comptés

Autres mo­tifs de sa­tis­fac­tion : les ré­gimes au­to­nomes des phar­ma­ciens ti­tu­laires se­ront bien pé­ren­ni­sés, à l'ins­tar de ceux des autres pro­fes­sion­nels in­dé­pen­dants ; l'âge de 67 ans pour l'ob­ten­tion de la re­traite à taux plein sera par ailleurs main­tenu et les droits des pro­fes­sion­nels ayant choisi le cu­mul em­ploi-re­traite se­ront amé­lio­rés. Sur ce point pré­cis, les re­pré­sen­tants de pro­fes­sions li­bé­rales, no­tam­ment l'Union na­tio­nale des pro­fes­sions li­bé­rales (UNAPL), ont ob­tenu la prise en compte des tri­mestres tra­vaillés sup­plé­men­taires. 
Bien qu’il reconnaisse une avancée pour les pharmaciens titulaires, le président de la FSPF confie son inquiétude en regard du contexte de plus en plus tendu au­tour de cette ré­forme adoptée pour l’heures au forceps et regrette que le dialogue sociale ne soit pas « au cœur des pré­oc­cu­pa­tions de l'exé­cu­tif », au risque de « créer des blo­cages, de l'in­cer­ti­tude éco­no­mique et une mau­vaise am­biance gé­né­rale dans le pays ».