Il ne manque que le paraphe des syndicats de pharmaciens et de l'Assurance maladie au bas du nouvel avenant sur les génériques pour que la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) pour 2017 soit validée. Chose qui devrait être faite le 22 février prochain, en préambule de la première réunion de négociation sur la convention pharmaceutique, qui se tiendra au siège de l'Assurance maladie. Entre-temps, les discussions se poursuivent sur quelques dispositions, notamment la prise en compte du Glivec, dont les génériques sont disponibles depuis la fin d'année dernière. Pour ne pas pénaliser les pharmacies qui ne délivreraient pas ce traitement pointu des leucémies myéloïdes chroniques (LMC), « nous avons demandé à ce que cette molécule soit comptée dans la case "reste du Répertoire" », précise Denis Millet, président de la commission Économie de la FSPF. Autre point encore en discussion, l'introduction d'une clause de sauvegarde pour maintenir la rémunération des pharmaciens qui substituent déjà à des taux très élevés. Le montant total négocié pour 2017 est de 140 millions d'euros, une somme sensiblement identique par rapport aux années précédentes : 135 millions d'euros ont ainsi été versés aux pharmaciens pour la Rosp de 2013, 143 millions pour la Rosp de 2014 et 140 millions en 2015. Dès fin mars – si l'Assurance maladie n'accuse pas de retard –, les pharmaciens toucheront à nouveau environ 140 millions d'euros, soit grosso modo 6 000 euros par officine, au titre de la Rosp 2016 [MàJ 16/02/17 17:20]. Vivement !
Toujours 6 000 euros par officine
Avec 140 millions d'euros négociés pour 2017, la Rosp sur le générique restera stable cette année.
16 Février 2017