Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a rendu sa décision le 7 juin dernier. Dans le litige qui oppose le laboratoire Novartis, qui commercialise la spécialité Exforge, et Teva, ce dernier n'a pas eu gain de cause puisque le TGI a enjoint le génériqueur de « cesser immédiatement toute offre en vente, toute vente, toute importation, toute détention en France des spécialités amlodipine/valsartan Teva et ce, sous astreinte provisoire de 100 euros par boîte vendue aux pharmacies ». Novartis avait attaqué le génériqueur en 2016 pour « contrefaçon » de son princeps, malgré l’inscription par Teva au Répertoire des génériques en septembre 2017.
Décision sur le fond
Côté comptoir, les choses devraient être transparentes, assure Teva : « Ce litige n’implique pas les clients de Teva. » D'une part, ne s'agissant pas d'une décision motivée par des raisons sanitaires, « aucun retrait de lot n’est envisagé » ; d'autre part, « la fin anticipée d’exploitation de l’amlodipine/valsartan Teva suit son cours normal et s’achève par un écoulement des stocks ». En attendant qu'une décision définitive soit « rendue sur le fond ou jusqu’à l’échéance du brevet européen [le 9 juillet 2019, NDLR] », précise le TGI de Paris, le sort de ce générique est scellé.