Parmi les plus de 94 % d’entre vous à administrer les vaccins qui vous sont autorisés, plus de 77 % avouent rencontrer des difficultés depuis le début de cette campagne très particulière. Si plus de 4 % pointent les problèmes d’approvisionnement en doses, plus de 13 % la défiance des patients vis-à-vis des vaccins proposés et près de 16 % la gestion compliquée de la prise de rendez-vous, ce sont en réalité toutes ces contrariétés cumulées qui affectent 64 % d’entre vous.
« Mauvaise communication »
Vous évoquez ainsi des « approvisionnements homéopathiques en complet décalage avec les annonces gouvernementales », et regrettez une « mauvaise communication » aboutissant à une « défiance vis-à-vis du vaccin AstraZeneca » qui « rend difficile la constitution de 10 personnes pour ouvrir un flacon ». Sans compter le fait que « de nombreux patients s’inscrivent dans plusieurs points de vaccination à la fois en oubliant de se désister une fois que l’injection leur a été faite autre part ». Résultat, un début de campagne avec « des files d’attente interminables mais pas de vaccin » s’enchaînant avec cette nouvelle phase où « les doses sont arrivées à l’officine » mais où « les patients refusent dans leur majorité de se faire vacciner avec un produit dont ils craignent un effet secondaire grave ». Si vous n’êtes pas insensible à « la faiblesse de la rémunération qui ne couvre pas le temps passé », c’est bel et bien cette « organisation chaotique » qui vous désespère le plus.