Compte à rebours pour l'olmésartan

L'Olmetec, le CoOlmetec, le Sevikar, l'Alteis, l'Altéisduo ou l'Axeler quitteront le giron du remboursement de l'Assurance maladie « à l'expiration d'un délai de trois mois », annoncent deux arrêtés parus dimanche 3 avril au Journal officiel. Leur principe actif, l'olmésartan, est en effet soupçonné depuis 2012 de provoquer des entéropathies (dont un des symptômes est une diarrhée chronique), soupçons confirmés par une étude de l'Assurance maladie en 2014. Cet effet secondaire n'était pas retrouvé chez les autres molécules de la classe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC). La commission de la transparence de la Haute Autorité de santé avait fini par conclure à un service médical rendu (SMR) insuffisant pour l'olmésartan en avril dernier, qu'elle a réaffirmé en décembre 2015 après une contestation des laboratoires concernés.