Une opération de police menée par 27 pays (Union européenne, États-Unis, Canada, Chine) a mis un terme à l'existence d'environ 400 noms de domaine commercialisant des produits pharmaceutiques contrefaits (automédication, médicaments dopants comme les stéroïdes). La moitié de ces noms de domaine – 202 très exactement – se terminaient en .fr, selon les douanes françaises. « Les contrefacteurs tirent de plus en plus profit du Web pour frauder, vendre et expédier des produits falsifiés aux consommateurs sans défense, indique Europol, l'office européen de police. Bien que ces produits donnent l'illusion d'être de bonnes affaires, ils peuvent présenter des risques sérieux pour la santé et la sécurité des acheteurs. » Aussi l'institution européenne vient-elle de lancer sur son site une campagne (en anglais) baptisée « Don't fake up ! » (Pas de contrefaçons !). Dans la même veine, l'Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (Iracm) a mis en ligne sur son site mi-novembre une campagne mettant en garde sur « la face cachée des e-pharmacies illégales ». Preuve que les patients ont encore et toujours besoin d'être avertis.
Coup de filet
202 sites
Europol a procédé à la fermeture de centaines de noms de domaine en « .fr » qui vendaient des produits pharmaceutiques contrefaits.
1 Décembre 2016