Dans son Observatoire des prix du médicament 2016, l’association Familles rurales constate – après avoir relevé les prix de douze médicaments à prescription médicale facultative et trois produits non médicamenteux dans 39 pharmacies physiques et 41 sites internet – que, « d’une pharmacie à l’autre, le prix d’un médicament passe du simple au triple ». Elle note aussi que l’avantage des prix « moindres » sur Internet sont « annulés » par les frais de port, avec un « prix final [qui] rejoint, voire dépasse celui proposé en officine ». Des propos contre lesquels l’Association française des pharmacies en ligne (Afpel) s’érige : cette étude qui porte « sur moins de 0,2 % des pharmacies » du territoire n’est, selon elle, pas représentative. Elle manque aussi de précision : certaines pharmacies proposant plus de dix références de Nurofen, « sur quels produits Familles rurales s’est-elle basée ? », s’interroge l’Afpel. Cette dernière estime en outre que cette étude « orientée » s’attaque au commerce en ligne alors que « les pharmacies en ligne offrent de nombreux avantages au monde rural ». À chacun son point de vue.