Emmanuel Macron l'avait promis lors de sa campagne. Édouard Philippe le confirme dans les pages du Parisien : « nous allons décaler la mise en œuvre du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu au 1er janvier 2019 », au lieu du 1er janvier 2018. « Pour une raison simple, poursuit le Premier ministre : de juillet à septembre, nous allons tester le dispositif dans des entreprises volontaires et réaliser un audit. [...] Nous utiliserons l'année qui vient pour garantir que le dispositif sera opérationnel et simple pour les employeurs et notamment pour les petites entreprises. » Une « mesure de bon sens » pour l'Union nationale des professions libérales (UNAPL) qui appelle à « rechercher des solutions [...] sans impliquer les entreprises » comme « une modalité de recouvrement direct fondée sur le modèle du prélèvement mensuel ».
La suppression des cotisations d'assurance maladie et de chômage est, elle, confirmée à partir du 1er janvier prochain. Entraînant une hausse des salaires nets et donc un gain de « pouvoir d'achat » que le gouvernement entend « redonner de façon immédiate et visible aux salariés ». Si le prélèvement à la source avait été mis en place simultanément, l’initiative aurait pu passer inaperçue. Son report offre en tout cas un répit aux employeurs.
Le prélèvement à la source bel et bien reporté
Les employeurs n'auront pas à gérer le prélèvement de l'impôt sur le revenu de leurs salariés, du moins pas avant 2019.
7 Juin 2017
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