C’est une nouvelle qui n’étonnera pas les milieux scientifiques mais qui a le mérite d’être rassurante pour les patients, notamment les jeunes parents ! Dans son « premier rapport de sécurité des vaccins obligatoires pour les enfants d’âge compris entre 0 et 23 mois », l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a analysé les données concernant les effets et événements indésirables survenus chez les enfants vaccinés entre 2012 et le premier semestre 2018, soit la période précédant l’extension de l’obligation vaccinale et les six premiers mois de sa mise en œuvre. Selon les registres de pharmacovigilance, 962 déclarations ont été effectuées, pour un total de 38 millions de doses administrées.
Une couverture vaccinale sécurisée et améliorée
Les principaux effets indésirables correspondent aux troubles transitoires mentionnés dans les RCP des vaccins concernés : fièvre, réactions locales, pleurs persistants, rashs et urticaires. Des diarrhées et vomissements ont également été déclarés. Pour les cas les plus graves, de la fièvre élevée et/ou des convulsions (le plus souvent en association à la fièvre) ainsi que des épisodes d’hypotonie ont été rapportés. L’analyse des données globales a conclu que, quelle que soit la période d’étude, les veffets indésirables rapportés ont été de même nature et fréquence que sur les périodes précédentes : « le profil de sécurité est comparable à celui observé sur les données de 2012-2017 avant la mise en place de l’extension vaccinale », est-il ainsi précisé dans la synthèse du rapport. Par ailleurs, la couverture vaccinale des nourrissons est en augmentation, notamment en prévention de la rougeole, des oreillons et de la rubéole, mais aussi du méningocoque C. Une bonne nouvelle qui devrait être confirmée lors des prochaines actualisations du rapport, d’ores et déjà programmées conformément aux engagements du comité constitué par l’ANSM sur le sujet de la vaccination.