En des termes moins choisis, on parlerait de dépoussiérage. Carine Wolf-Thal, qui vient d'être réélue à l'unanimité le 1er juillet à la tête de l'Ordre national des pharmaciens, préfère quant à elle évoquer « une présidence dynamique et opérationnelle » pour une « institution au mode de fonctionnement optimisé ». L'accent sera notamment mis sur la « mise en œuvre d'une stratégie financière modernisée, planifiée sur trois ans » et le développement de services à destination des pharmaciens avec une amélioration permanente des différents dispositifs de communication et d'information, à l'image de la récente refonte du site de l'Ordre ou de la web-série « Mais que fait l'Ordre ? ». Par ailleurs, la présidente s'est félicitée d'une représentation accrue des jeunes et des femmes au sein des conseils nouvellement élus.
Décloisonnement et proximité
Si le maître mot du discours post-élection de la présidente est « mutations », comme celles que vit actuellement la profession, elle entend faire en sorte d'accompagner les pharmaciens « au plus près des préoccupations et difficultés rencontrées » dans leur exercice quotidien. Mener une réflexion sur l'acte pharmaceutique, assurer le déploiement de la feuille de route pour la démarche qualité à l'officine, accompagner les actions liées à l'exercice coordonné ou encore poursuivre les travaux sur l'indépendance professionnelle des pharmaciens et renforcer la pharmacie clinique sont autant de points évoqués par Carine Wolf-Thal qui seront particulièrement suivis par Alain Delgutte, président sortant de la section A (titulaires) et nouveau « référent de l'exercice professionnel ». Enfin, la présidente a souligné qu'elle serait « attentive aux équilibres internes », notamment en matière de budget, et s'est dite convaincue de l'importance de travailler sur « un mode collaboratif décloisonné ».