« En comptabilisant le millier d’étudiants rejoignant les études en santé par la voie des passerelles autre que la Paces, ce sont près de 15 000 étudiants qui poursuivront des études en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique au terme de l’année universitaire 2019-2020 », indiquent les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, qui rappellent que ce numerus clausus sera le dernier, ce principe étant supprimé à partir de la rentrée 2020. Mais, soulignent-ils, la fin de la limitation du nombre d’étudiants admis à poursuivre leurs études dans une des filières de santé ne portera ses fruits que dans dix ans compte tenu de la durée des cursus et ne peut, par conséquent, être la seule réponse face aux difficultés d’accès aux soins rencontrées par la population dans de nombreux territoires. Aussi, indiquent-ils, « le gouvernement porte d’autres actions visant en particulier à promouvoir l’exercice coordonné et pluridisciplinaire et à libérer du temps médical tel le déploiement des assistants médicaux, la création de communautés professionnelles territoriales de santé, les coopérations interprofessionnelles ou encore la formation d’infirmiers en pratiques avancées ». Dans le détail, au terme de l’année universitaire 2019-2020, 9 361 étudiants entreront en médecine (dont 8 832 via la Paces), 1 332 en odontologie (dont 1 231 par le biais de la Paces), 1 039 en maïeutique (dont 998 par la Paces) et donc 3 265 en pharmacie (dont 3177 via la Paces).
Le dernier numerus clausus
3 265
C’est le nombre d’étudiants autorisés à accéder à la deuxième année du cursus pharmaceutique l’année prochaine, dont 3 177 par la voie classique de la première année commune aux études de santé (Paces).
18 Mai 2020