L'enquête réalisée via la plate-forme de e-santé Observia, avec le soutien de Sandoz, avait pour objectif de déterminer l'impact des BPM sur l'amélioration de l'observance. Menée entre juillet 2018 et mai 2019, elle a porté sur 439 bilans de médication réalisés par 297 officinaux répartis sur le territoire national. L'amélioration de l'observance a été mesurée avec le score de Girerd (un questionnaire élaboré par le professeur de cardiologie Xavier Girerd pour évaluer l'observance), en la classant entre « bonne observance » (score de 6), « faible observance » (score de 4 à 5) ou « non-observance » (score inférieur ou égal à 3). La mesure a été faite deux fois : à l'entretien d'inclusion du patient et lors de celui de suivi d'observance après intervention pharmaceutique. Les résultats montrent une « amélioration statistiquement significative de l'observance des patients de 20,04 % », souligne Observia. Plus précisément, 53,4 % des patients (237 sur les 439) sont restés bons observants entre les deux entretiens, 20,04 % sont devenus bons obervants (88 patients, dont 11 n'étaient pas observants au premier entretien et 77 l'étaient faiblement). Seuls 3 % des patients (16) sont passés d'un score de bon observant à un score de faiblement ou non observant.
Observance
20 %
C'est le taux d’amélioration de l'observance grâce aux bilans partagés de médication (BPM).
23 Octobre 2020