L'annonce du raccourcissement du délai entre les deux injections de vaccin à ARN messager (ARNm) dont l'intervalle est passé entre 21 et 49 jours va permettre aux pharmaciens de recruter encore plus de patients pour l'administration de la seconde dose du vaccin Moderna. En revanche, l'abaissement à 12 ans de l'âge minimal pour pouvoir être vacciné avec le Pfizer n'aura pour l'instant aucune incidence pour les officinaux puisque celui-ci est toujours réservé aux centres de vaccination et ne « devrait arriver en pharmacie qu'à l'automne via les grossistes-répartiteurs », comme l'a rappelé le 18 juin Philippe Besset, le président de la FSPF dans son rendez-vous vidéo hebdomadaire.
Limiter le gâchis
Concernant le vaccin Moderna, Philippe Besset a également mis l'accent sur le fait qu'il « restait encore 500 000 doses en ville dans les frigos des médecins et des pharmaciens » et qu'il était donc fortement conseillé « de mettre en place des affichettes disant que vous disposez de doses afin qu'elles ne se périment pas ». Quant au vaccin AstraZeneca, le président de la FSPF a confirmé que même si un pharmacien n'avait que trois personnes à vacciner, il lui fallait percuter le flacon : « Il n'est pas question de laisser se périmer les flacons dans les frigos et il vaut donc mieux vacciner trois personnes plutôt qu'aucune. »