La problématique de cette étude de cohorte israélienne rapportée dans le Jama Network Open du 31 août 2021 était de savoir si les patients à haut risque de réactions anaphylactiques pouvaient recevoir le vaccin à ARNm Comirnaty. Ainsi, entre le 27 décembre 2020 et le 22 février 2021, 8 102 personnes ayant des antécédents d'allergie se sont adressées au Centre de référence pour le vaccin Covid-19 de Ramat Gan (Israël). Elles ont subi une évaluation de leur risque à l'aide d'un algorithme comprenant un questionnaire détaillé. Au total, 429 de ces personnes (5,3 % du groupe initial) ont été définies comme « hautement allergiques » et sélectionnées pour recevoir une vaccination Pfizer sous haute surveillance médicale. Résultat : seul 1,4 % (6 personnes) a présenté des réactions allergiques légères et 0,7 % (3 patients) des réactions anaphylactiques. Immédiatement prises en charge de façon adaptée, aucune n'a été hospitalisée et n’a reçu de deuxième dose. Il s'avère que deux d'entre elles avaient des antécédents d'allergies médicamenteuses multiples et l'autre, d'allergie alimentaire avec anaphylaxie et asthme.