Le Haut conseil à la santé publique (HCSP) a rendu le 11 février dernier son avis relatif à l'évolution de la doctrine de test et d'isolement des personnes infectées ainsi que des cas contact. La forte baisse du nombre de cas positifs qui a commencé à s'opérer à la fin janvier et qui s'accompagne également d'une baisse des hospitalisation motive ces évolutions résumées dans un DGS-urgent en date du 24 février.
Un seul test à J+2
La stratégie de dépistage des personnes contacts disposant d'un schéma vaccinal complet et des enfants de moins de 12 ans indépendamment de leur statut vaccinal change donc à partir du 28 février. Elles ne devront plus réaliser qu'un seul test deux jours après qu'elles aient été informées de leur statut de cas contact. Il pourra s'agir au choix d'un test antigénique, d'un autotest ou bien d'un test RT-PCR. En revanche les durées d'isolement des personnes infectées et de quarantaine des personnes contacts non vaccinées ou ayant un schéma vaccinal incomplet restent les mêmes.
On tombe un peu le masque
Toujours à partir du 28 février, la Direction générale de la santé (DGS) prévient que le port du masque « ne sera plus obligatoire dans les lieux et pour les activités soumis à la présentation du passe vaccinal ». Il demeurera en revanche obligatoire dans les commerces, les transports, ainsi que « dans les lieux clos et confinés (mal ventilés) [et] pour les activités en intérieur non soumis au passe ». Le masque est enfin toujours de rigueur dans les structures et services de soins et médico-sociaux.