La convention actuellement en négociation fait la part belle au rôle du pharmacien en matière de prévention. Mais un point concentrait les crispations des syndicats d’officinaux : la baisse des honoraires de dispensation des grands conditionnements. En effet, si l’Assurance maladie avait accepté d’élargir la liste des produits éligibles à ces honoraires spécifiques, elle souhaitait dans le même temps les ramener de 2,70 euros à 2,50 euros. Pour la FSPF, ce point était non négociable. « Nous n’accepterons jamais de baisse de rémunération », avait prévenu son président Philippe Besset.
Avis favorable
Une semaine plus tard, revirement de situation : la nouvelle version présentée aux syndicats maintient le montant de 2,70 euros, même si elle exclut les contraceptifs oraux de la liste des conditionnements trimestriels. Résultat, le gain pour le réseau s’élève à environ 50 millions d’euros rien qu’avec cette mesure et 100 millions d’euros au total si l’on considère l’ensemble des revalorisations prévues (Rosp générique, vaccination contre la grippe…). Auxquels s’ajouteront les rémunérations pour les nouvelles missions de dépistage notamment. Le principal point d’achoppement étant écarté, « nous sommes plutôt satisfaits de cette négociation conventionnelle », indique Philippe Besset lors de son live hebdomadaire du 25 février. Pour le président de la FSPF, « elle ouvre des perspectives et clarifie le contrat entre l’Assurance maladie et les pharmaciens ». C’est donc avec « un avis positif » qu’il soumettra ce texte à l’approbation de l’assemblée générale de son syndicat mardi 1er mars.