Alors que les contaminations par le SARS-CoV-2 repartent à la hausse, les autorités de santé tiennent à renforcer la surveillance génomique du virus. Ainsi, tout patient testé positif via un test antigénique ou un autotest doit désormais bénéficier d'un test RT-PCR, dont l'objectif est de « surveiller en temps quasi réel la circulation des mutations d’intérêt ciblées ». Aux laboratoires, il est demandé de « réaliser un criblage d’au moins 50 % [au lieu de 25 % précédemment] des prélèvements RT-PCR positifs [en] privilégiant un modèle de sélection aléatoire permettant d’assurer une surveillance des mutations en circulation et de répartir l’activité de criblage sur l’ensemble des jours de la semaine ».
RT-PCR obligatoire
Concrètement, le patient ayant un résultat de test positif peut être orienté vers un laboratoire d'analyses ou faire réaliser le prélèvement spécifique pour le RT-PCR par son pharmacien. La seule condition dans ce deuxième cas : que l'officine ait préalablement conclu une « convention de coopération avec un laboratoire de biologie médicale », conformément aux dispositions du Code de la santé publique autorisant la réalisation d’un prélèvement par un professionnel de santé en dehors d’un laboratoire. La rémunération de cet acte demeure inchangée depuis février 2021 : elle est de 9,62 euros TTC (TVA à 0 %) en métropole et de 10,11 euros TTC (TVA à 0 %) dans les DOM, selon Denis Millet, président de la commission études et stratégie économiques de la FSPF. Et ce dernier d'alerter : « Certains laboratoires sont déjà au bord de la saturation. »
Modification des contraintes pour les cas contacts
Dans le même temps, les règles concernant les cas contacts à risque de forme grave de Covid vont évoluer à partir du 21 mars prochain, quel que soit leur statut vaccinal. Ils n'auront plus à respecter de quarantaine. Cependant, l'appel au respect maximal des gestes barrières (dont le port du masque en extérieur et en intérieur), la limitation du nombre de contacts, la préférence pour le télétravail sont maintenus. Ces personnes devront également réaliser un test (antigénique, autotest ou RT-PCR) à J+2 de la notification de leur statut de cas contact.