Mandaté par son assemblée générale, Philippe Besset a énuméré lors de son Live hebdomadaire du 14 avril 2023 les demandes qui seront faites lors de l'ouverture à l'automne prochain du second volet de la négociation conventionnelle portant sur l'économie de l'officine. En accord avec l'Assurance maladie pour que 2019 soit considérée comme l'année de référence, la FSPF veut que « soient prises en compte les conséquences de l'inflation de 2019 à 2024, ce qui correspond à un peu plus de 10 % de l'enveloppe de 2019, soit environ 750 millions d'euros ».
Les officines structurantes ne sont pas oubliées
Le syndicat table sur une revalorisation des honoraires HDR de 0,80 euro pour les porter à 1,30 euro ainsi que sur la création de quatre nouveaux honoraires liés à la délivrance. Les premiers correspondent, dans le cadre de la future loi Rist, au renouvellement de trois mois pour les ordonnances des patients chroniques que la FSPF cote à 10 euros. Des honoraires de 15 euros pour les dispensations protocolisées au sein d’une liste que la Haute Autorité de santé doit encore élaborer seront également mis sur la table, de même que d'autres liés aux interventions pharmaceutiques sur les ordonnances numériques en passe de voir le jour, pour lesquelles il sera demandé 5 euros. Les derniers seront destinés aux quelque 500 « officines structurantes » pour le maillage pharmaceutique en raison de leur localisation au sein de déserts médicaux et de leur qualité de dernier lieu de santé d'un territoire. « Nous estimons qu'il doit s'agir pour elles d'honoraires à la journée, chiffrés à 200 euros », explique Philippe Besset. Enfin, une revalorisation des honoraires de prescription du vaccin fixés jusqu’ici à 9,60 euros seront également réclamés par la FSPF.