Emmanuel Macron a annoncé, le 13 juin dernier sur le site du laboratoire Aguettant à Champagne, en Ardèche, que la production d'une cinquantaine de « médicaments essentiels pour lesquels notre dépendance aux exportations extra-européennes est avérée », sera relocalisée, dont la moitié de manière prioritaire. Le chef de l'État a ainsi présenté un plan reposant sur une liste de 450 molécules classées comme « essentielles », dont 50 ont été qualifiées par le président de « cœur du cœur des réacteurs ». Ces dernières feront l'objet de projets de relocalisation « pour la matière première, ou le produit fini, ou les deux » et la moitié verra donc « sa production relocalisée ou augmentée significativement sur le territoire national ». Parmi ces molécules figurent notamment le paracétamol, la morphine, la ciprofloxacine, le fentanyl, le propofol, l'adrénaline, la noradrénaline, le méthylprednisolone ou encore l'ésomeprazole.
La liste complète figure dans le document ministériel accessible ICI.