« Nous n’avons pas encore les chiffres exacts, mais la tendance est plutôt identique à celle des années fortes, soit environ 3 000 inscrits en première année », se réjouit Philippe Denry, vice-président de la FSPF, spécialiste de la branche Entreprise officine et Formation ainsi que du pôle social de la Fédération. S'exprimant au sujet du nouveau diplôme de DEUST de préparateur/technicien en pharmacie lors du Live hebdomadaire du syndicat, il a donc vanté un démarrage très satisfaisant pour cette rentrée et précisé qu'une réunion en présence de Philippe Besset, président de la FSPF, et des doyens des facultés de pharmacie avait permis un rapprochement des positions des deux instances sur la création d’une licence post DEUST. L'objectif est ainsi de conserver deux métiers distincts : l'un via le DEUST et un autre, plus spécialisé, après une année de licence uniquement accessible après les deux années de DEUST.
Mieux identifier la filière
Même si les 471 places vacantes en deuxième année de pharmacie constituent une amélioration vis-à-vis des 1 100 chaises vides de la rentrée précédente, la situation demeure problématique à l'heure où la profession manque de bras et s'inquiète pour sa relève. Rappelant en outre que de « nombreux jeunes partent à l’étranger pour réaliser leur cursus de pharmacie », Philippe Denry a réitéré la position de la FSPF, en phase également avec celle des doyens, de faire en sorte que la filière pharmacie soit plus clairement identifiée sur Parcoursup. Sans remettre complètement en cause le dispositif actuel de Pass/LAS « qui peut convenir à certaines personnes », le syndicat souhaite ainsi que les futurs pharmaciens puissent intégrer un cursus réellement spécifique au métier, à l'instar de celui qui existait avant la dernière réforme et dont Philippe Denry rappelle qu'il n'était confronté à aucun problème de remplissage.