Par le biais des baisses de prix (bruts) des médicaments négociées par le Comité économique des produits de santé (CEPS), ce sont 686 millions d'euros d'économies qui ont été réalisés en ville en 2022. Un peu plus de la moitié de ces économies (352 millions d'euros) concerne les médicaments hors répertoire des génériques en officine. Dans le détail, dix classes ont concentré plus d'un tiers de ces 352 millions d'euros (les antidiabétiques inhibiteurs de la DPP-4 associés ou non, les inhibiteurs directs du facteur Xa, les anti-TNF, les autres antiasthmatiques et BPCO, les antiandrogènes cytostatiques, les anti-VIH, les antiandrogènes, les autres inhibiteurs de protéine kinase et les insulines et analogues pour injection). Au sein du répertoire des génériques, les économies réalisées atteignent 250 millions d'euros. Du côté des médicaments rétrocédés par les pharmacies à usage intérieur (PUI), les économies résultant des baisses de prix de médicaments s'élèvent à 84 millions d'euros. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2022 avait fixé un objectif total d'économies de 825 millions d'euros bruts sur le médicament. Un objectif tenu, et même dépassé, puisque les baisses de prix ont permis de réaliser 842 millions d'euros en prix bruts.