La Cour d'appel d'Aix-en-Provence a examiné le 26 janvier dernier le dossier qui oppose le Centre libre d'enseignement international (Clesi, ex-université Fernando Pessoa) à l'Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD)-Union dentaire. Depuis son ouverture en 2012, le Clesi provoque la colère des syndicats et des associations d'étudiants et de professionnels de santé, cet établissement privé proposant des cursus en pharmacie, odontologie et kinésithérapie qui contournent le numerus clausus français. Moyennant des frais d'inscription exorbitants, les étudiants peuvent suivre un cursus leur permettant d'obtenir un diplôme dans l'une ou l'autre de ces professions de santé sans passer par la case PACES (première année commune aux études de santé), en profitant des équivalences européennes. Mais en septembre 2014, le Tribunal de grande instance de Toulon, saisi par l'UJCD-Union dentaire, a ordonné la fermeture du Clesi. Cette décision a été suspendue en novembre par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Cette dernière doit à présent juger l'affaire sur le fond, suite à l'appel déposé par le président du Clesi, Bruno Ravaz. La Cour d'appel a cependant décidé de ne pas précipiter sa décision et a renvoyé le dossier à fin mars. Le temps de trouver des solutions pour réorienter les étudiants du Clesi ? Affaire à suivre...
Le dossier du Clesi renvoyé à fin mars
Le feuilleton judiciaire qui oppose le Centre libre d’enseignement supérieur international (Clesi, ex-université Fernando Pessoa) à un syndicat de jeunes dentistes ne cesse de connaître de nouveaux rebondissements.
23 Février 2015