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Après le Pass, l'iPass francilien

La région Île-de-France remplace le Pass contraception par... l'iPass contraception, un portail d'information numérique annoncé pour la rentrée.

« Le prix de la contraception n'est plus un problème pour les mineures de plus de 15 ans. [...] Le vrai problème [de l'accès à la contraception] est celui de l'information et de l'accès au réseau de soins. » Ces propos tenus dans le magazine Elle le 10 juin dernier par la nouvelle présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, servaient de présentation à son nouvel iPass contraception. Celui-ci remplace ainsi le Pass contraception qui, « trop étroit, complexe à mettre en œuvre et obsolète, [...], a manqué sa cible ». Dévoilé au cours d'une conférence de presse quelques jours plus tard, le 14 juin, l'iPass contraception se veut un « lieu d'information unique à l'échelle régionale ». Réalisé en partenariat avec l'agence régionale de santé francilienne, il constitue le premier volet d'un portail internet consacré à la prévention chez les jeunes (addictions, troubles du comportement alimentaire, dépression, mal-être, harcèlement...), accompagné d'une application pour smartphone.

Réponses géolocalisées

L'iPass contraception sera disponible en septembre 2016 et « délivrera [...] une information utile, concrète et comparée, sur les différents modes de contraception ». Il permettra en outre de faire connaître les mesures prises au niveau national sur la gratuité et l'anonymat, renverra vers le Numéro vert national lancé l'an dernier par le ministère de la Santé (0800 08 11 11) et répondra, à l'aide d'une carte, de manière personnalisée et géolocalisée aux demandes relatives à la localisation, aux horaires d'ouverture ou aux coordonnées des centres de planning familial, des consultations hospitalières, pharmacies, médecins, sages-femmes, infirmières, centres d'interruption volontaire de grossesse, distributeurs de préservatifs y compris dans les lycées, etc. Un forum, modéré par le Centre régional d'information et de prévention du Sida (Crips), sera enfin l'occasion de « remonter les informations sur les praticiens et pharmacies » ou tout « problème d'accès », précise Valérie Pécresse dans Elle, à qui elle a également déclaré : « Si les 18-19 ans ont des soucis à cause des avances de frais, je n'exclus pas de demander à mes amis parlementaires d'élargir la gratuité de la consultation jusqu'à 20 ans. »

 

Par Anne-Laure Mercier

16 Juin 2016

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