En effet, cette mesure d’économies avait été prévue par la loi de financement de 2015, votée fin 2014, il y a plus d’un an et demi. Il s’agissait de doper le marché du générique en y incluant certains principes actifs qui y échappaient jusqu’ici. Mais la sortie effective de génériques reste pour l’instant suspendue au bon vouloir des industriels : « Il n’y a pas de “listes” prévues a priori. La disposition n’est pas obligatoire mais relève d’une démarche volontaire des laboratoires qui souhaitent voir leur produit inscrit au Répertoire des génériques », explique-t-on à l’Agence du médicament (ANSM). En citant tout de même le Permixon (Pierre Fabre), à base d’extrait de palmier, mais aussi le lierre grimpant, le ginkgo biloba, l’actée à grappes, le millepertuis ou la valériane. Reste que ce texte est l’arbre qui cache la forêt : les pharmaciens attendent toujours la publication du décret concernant les médicaments inhalés par des dispositifs médicaux, notamment les antiasthmatiques, réclamée par la FSPF fin avril. Le marché des génériques est en effet bloqué par les brevets déposés sur les dispositifs. Pour combien de temps ?