Avec 83,4 % en 2016, les pharmaciens ont maintenu le taux de pénétration des génériques à un niveau élevé l'année dernière. Mais les partenaires conventionnels ne s'en contentent pas puisqu'ils les incitent à faire progresser encore ce taux en mobilisant la profession sur « les molécules ayant un fort potentiel de substitution et d'économies », peut-on lire dans l'avenant n° 11 signé le 22 février par les syndicats de pharmaciens (FSPF, Uspo) et l'Assurance maladie en préambule de la première réunion de négociation sur la nouvelle convention pharmaceutique. L'objectif national a donc de nouveau été fixé à titre indicatif à 86 %, un taux déjà atteint par cinq départements qui devront au moins le maintenir durant 2017. Aux autres de les rattraper ! L'avenant n° 10 introduit quant à lui une nouveauté : les substitueurs « les plus performants », à savoir au-delà de 90 %, verront leur rémunération « au minimum garantie » si leur taux stagne pendant l'année. Globalement, la somme qui sera versée au réseau à la fin du premier trimestre 2018 au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) pour 2017 devrait être équivalente à celle de la Rosp 2016, soit 141 millions d'euros ou 6 000 euros par officine.
Plus de détails dans le numéro de mars du Pharmacien de France (n° 1288).