À l’occasion du 10e anniversaire de l’Autorité de la concurrence, Édouard Philippe avait estimé que certaines règles encadrant la vente de médicaments en ligne étaient trop restrictives. Le Premier ministre avait alors demandé à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, d’ouvrir ce chantier en concertation avec les professionnels de santé, dont les pharmaciens.
Les représentants des syndicats, de l’Ordre et des étudiants ont ainsi été reçus le 16 avril avenue de Ségur afin d’évoquer les assouplissements voulus par le gouvernement. Celui-ci propose notamment que la création d’un site de vente en ligne de médicaments fasse désormais l’objet d’une simple déclaration auprès de l’agence régionale de santé (ARS).
Deux autres propositions soulèvent des réticences au sein de la profession : la mutualisation de moyens techniques entre officines pour permettre aux pharmaciens le souhaitant de créer un site internet commun et la pratique de l'activité de commerce en ligne à partir d'un local extérieur à l’officine.
Des assouplissements dans les tuyaux
Le ministère de la Santé a présenté à la profession ses propositions d'évolutions législatives en matière de vente en ligne de médicaments.

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19 Avril 2019