Un projet de réforme concernant les véhicules pour personnes handicapées (VPH) − qui doit entrer en vigueur le 1er juillet prochain − cristallise l’inquiétude de l’Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux (UNPDM). Le syndicat, représentant notamment les pharmaciens experts du maintien à domicile, craint une baisse de la qualité des soins. Au programme, « des durées de location et de renouvellement irréalistes » sans nouveau fauteuil avant cinq années « sauf rare exception à négocier au cas par cas », mais aussi des montants de forfaits de réparation « inadaptés à un usage quotidien intensif » du matériel.
Base de remboursement « obsolète »
L’UNPDM pointe également une base de remboursement des fauteuils roulants par l’Assurance maladie « obsolète ». L’ambition du zéro reste à charge pour le bénéficiaire est « louable mais elle nécessite des moyens financiers à la hauteur et la mobilisation des complémentaires santé, ce qui n’est pas prévu », dénonce le syndicat. Une pétition, baptisée « Exigeons une vraie prise en charge des fauteuils roulants », est à retrouver en ligne sur la plateforme Change.org.